Journée Polynésienne : Le reportage

publié le 27 septembre 2023 (modifié le 28 septembre 2023)

Ia ora na ! maeva, manava (Bonjour et bienvenue !)

Pour les absents à la journée du samedi 23 septembre sous le soleil catalan, voici un petit cours de géographie simplifié :

Située à égale distance de l’Australie et de l’Amérique, la Polynésie française est constituée de cinq archipels (les îles Marquises, les îles Tuamotu, les îles Gambier, les îles Australes et les îles de la Société (avec Tahiti). 118 îles constituent la Polynésie française, 76 sont habitées.

Nous avions un instant envisagé d’arriver en pirogues sur la plage du Barcarès mais affronter la tramontane même légère nous a, hélas, obligé à renoncer. « L’oiseau qui chante ne sait pas si on l’entendra » (proverbe polynésien).


A son arrivée, chaque convive se voit remettre un collier de fleurs en guise de bienvenue (on n’attrape pas la papaye avec une foufourche…). Que dire de cette journée sur le thème de la Polynésie ? du pur jus d’ananas ! peut-être bien mais du punch tropical en matière de mise en bouche, surement.
Pour la suite du menu, Crevettes tempura coco, légumes et dips, cochon de lait, salade crudités à la tropicale, kumara au lait de coco, chop Suey, fa’aussi.
Vous ne connaissez pas tous ces plats ? vous n’étiez donc pas inscrits, c’est regrettable, et c’est tant pis pour vous, il fallait venir avec ou sans pirogue.

Arrêtons-nous un instant sur la cuisson très particulière des deux cochons de lait au four tahitien façon Henri Tuilagui (ancien redoutable troisième ligne de l’USAP à la carrure impressionnante) :
On allume un feu de bois sur lequel sont posés des galets préalablement chauffés au rouge. Par-dessus, on met les 2 petits cochons de lait, des galets chauffés sont insérés à l’intérieur même de l’animal jusqu’à des endroits que la décence nous interdira de nommer ici…et le tout est recouvert d’une grande quantité de feuilles d’aluminium et de toiles de jute. Une bonne heure après c’est cuit cuit. « Quand l’oiseau siffle ou chante, pas besoin de le comprendre pour savoir qu’il est heureux » (autre proverbe polynésien).


Le repas est animé par la troupe des danseurs et danseuses, HEKEANI (danses polynésiennes…). Les Tahitien(ne)s utilisent tout leur corps pour s’exprimer : mains, épaules, bouche, lèvres, yeux, nez, sourcils et même les cils. « Tourne-toi vers le soleil et l’ombre sera derrière toi » pourrait être la devise de la troupe tellement le spectacle a illuminé la journée des 77 participants.

Ils seront nombreux (dont certains hilares) à se remémorer le magnifique haka réalisé avec brio par quelques volontaires désignés d’office. Certes nous avons frisé le haka-tastrophe mais au final quelle rigolade ! Rien n’est impossible pour L’ASCE 66… ou presque.

Comme on dit en Polynésie, « le corail croît, le cocotier pousse, mais l’homme s’en va ».

Alors Māuruuru (merci) à tous.

Quelques souvenirs en images ici

Et en vidéo ici avec le haka de l’ASCE 66 à ne rater sous aucun prétexte.