La randonnée du 19 novembre à la pointe de Siricocca

publié le 21 novembre 2017 (modifié le 25 mai 2020)

Publié le 20 novembre 2017


Dimanche 19 novembre : les Hérissons se sont mobilisés et nous sommes 14 au rendez-vous. Nous accueillons parmi nous Véronique, une nouvelle randonneuse. Nous lui souhaitons la bienvenue et espérons qu’elle appréciera notre groupe. La balade proposée par Daniel et Véro est facile, ce qui a probablement décidé certains à nous rejoindre, et c’est très bien ainsi.
Nous partons de l’oratoire situé en contre-bas du village perché de Sainte-Agnès, au-dessus de Menton. Selon la légende, une princesse italienne, dénommée Agnès, aurait trouvé refuge ici dans une grotte. Le village a été occupé par des bergers à l’époque romaine, puis édifié sur la colline au Moyen Age et fortifié au XIVème siècle.
Nous empruntons le ravin de Verroux. La montée régulière et sans difficulté nous amène au col de Verroux. De là, il ne nous reste plus qu’une quinzaine de minutes de marche et 120 mètres de dénivelée sur une large piste militaire pour atteindre notre but. L’arrivée au fort de la pointe de Siricocca, tour de gué idéale dirigée aussi bien vers le front de mer que vers l’intérieur des terres, justifie à elle seule l’ascension de ce sommet rocheux qui domine Sainte-Agnès, village littoral le plus haut d’Europe (700 m). Depuis le chemin de ronde, le regard ne se lasse pas de détailler la Riviera mentonnaise et les cimes avoisinantes (Baudon, mont Ours, Grand Mont, Roc d’Orméa) ou plus lointaines (cime du Gélas, Grand Capelet, mont Bégo). Le temps étant magnifique aujourd’hui, la vue est saisissante.
Plus saisissant encore, Aurore et Daniel sortent de leurs sacs à malice une surprise grandiose : des bouteilles de Beaujolais nouveau, de la charcuterie, des cookies savoyards, des poivrons et des tomates séchées à l’huile, du pain et du fromage pour un casse-croûte aussi copieux qu’inattendu. C’est la fête ! Offerte par la section ! On se régale dans la joie et la bonne humeur.
Après avoir tout dévoré, nous sommes pris de remords : il faut éliminer tous ces excès ! Nous redescendons au col de Verroux pour entamer une petite extension non prévue au programme de 150 mètres de dénivelée jusqu’au pic de Garuche qui abrite un bunker. Ca valait le coup, la vue y est splendide. Nous rejoignons à nouveau le col de Verroux et descendons ensuite versant Est vers le ravin de Merthéa par un sentier sinueux auquel succède une piste empierrée.
C’est sans encombre que nous retrouvons nos véhicules où une nouvelle surprise nous attend : nous grimpons jusqu’au centre du village de Sainte-Agnès pour rejoindre une agréable terrasse de bar où la section nous offre un verre. Nous sommes peut-être un peu trop gâtés, non ? Au fait, nous avons parcouru 13 kilomètres et 700 mètres de dénivelée.
Sylvie

Ce dimanche ensoleillé nous étions 14 hérissons, dont une nouvelle Véronique super sympa et notre Henri très en forme qui a super bien marché !
Sous le village de Sainte Agnès, au départ de l’oratoire vers le col des Banquettes, le circuit commence par une descente mais qu’à cela ne tienne une piste, puis un sentier nous montent progressivement et sans difficulté à travers la forêt d’automne essentiellement de chênes.
Arrivée à la piste militaire, puis au col du Verroux on a déjà un avant goût de la vue vers la mer. Nous sommes sur les traces d’un passé militaire, puisque nous sommes sur le dernier bastion de la ligne Maginot qui descend de l’Authion vers le sud. Nous parvenons rapidement à la Pointe Siricocca qui culmine toute la rade de Menton et le Cap Martin. Le ciel est bleu dégagé, la caserne et les murailles forment un abri comme une grande terrasse sur laquelle se sont réfugiés des chèvres et des boucs assez sauvages qui se mettent dans un coin assez rapidement, on fait du bruit comme d’habitude. La vue est magnifique à 360°, Cime de Baudon à l’ouest, vers le nord le Bégo est bien enneigé, vers l’est le Roc d’Orméa et le village de Castellar et vers le sud je l’ai déjà dit avant, vous suivez…
IL faut signaler qu’il n’est que 11h et qu’Aurore, Sylvie et Daniel nous font la surprise de fêter le beaujolais nouveau et de la charcuterie offerts par le Président, merci Pierrot. C’est un moment convivial avec du rire et riche en calories…
Du coup nous décidons à l’unanimité de faire un extension non prévue comme on les aime, nous voici redescendus au col et repartis pour un autre site militaire qui est derrière nous plus au nord, le Pic de Garuché. Très bonne pioche en fait, la vue est toute aussi surprenante, vers le nord Castillon, Sospel, vers le sud la Corse et oui on se fiche de la courbure de la terre, c’est Dgé qui l’a dit !!!
Bien contents de ce supplément c’est en circuit dans le vallon, sous les falaises de la Pointe Siricocca que nous retournons au village.
Arrivé aux voitures, le décompte est fait 13 kms et 720 + mais c’est pas fini… On décide de monter à travers les ruelles du très beau village pour boire le pot de l’amitié offert par le club, nous avons été vraiment gâtés aujourd’hui, c’était une super journée.
Véro

Les photos de Gilbert