La randonnée du 27 août à Mollières

publié le 30 août 2017 (modifié le 25 mai 2020)

Publié le 30 août 2017

Dimanche 27 août : nous sommes 12 au rendez-vous matinal. Nous souhaitons la bienvenue à Pauline, nouvelle adhérente. Départ de la randonnée : le Pont de Paule dans la vallée de la Tinée, 5 kilomètres après Saint-Sauveur sur Tinée, balise 259. En route pour le village de Mollières, au cœur du Parc National du Mercantour.

La randonnée est plus longue (18 kilomètres) que difficile. En effet, bien que le dénivelé soit important (900 mètres), la montée est régulière. Il fait assez frais lorsque nous partons et le parcours se fait en grande partie à l’ombre dans le vallon de Molière, ce qui est très agréable car la température grimpe rapidement. Après 3 kilomètres sur la piste en terre qui longe la Tinée puis le torrent de Mollières, la balise 260 se trouve près du captage d’eau de la microcentrale.
La rivière que nous suivons, appelée "Vallon de Mollières", constitue la nervure principale de cette verdoyante vallée, et elle est alimentée sur tout son parcours, et sur les deux versants, par une quantité de petits ruisseaux à l’eau froide, issus de sources nourries par la fonte des neiges. Nous marchons pas mal de temps pour accéder au niveau du Cayre Frémus à 1422 mètres et sortir de la forêt.
A partir de cet endroit, on commence à reconnaître le caractère aride significatif de la montagne du Mercantour. A gauche, nous passons devant le vallon de Fremus qui se trouve au pied du mont Saint Sauveur (2711mètres) et la tête de Pélevos (2455 mètres) qui sont aussi les sommets des pistes de ski d’Isola 2000.
Nous rejoignons enfin le hameau de Mollières, à 1572 m d’altitude. Nous nous arrêtons un instant à la fontaine du lavoir, l’eau qui coule à flots est délicieusement fraîche. Nous descendons en contrebas du village où nous accueillent de grands prés ombragés, propices au pique-nique. Après le repas et le sorbet offert par David, nous prolongeons le plaisir par une sieste bien méritée.
Nous repartons sous une chaleur écrasante et entamons le chemin du retour par le même itinéraire. Las, il y fait beaucoup plus chaud que ce matin, l’ombre est plus rare car le soleil est à son zénith. Avant de retrouver la piste en terre, nous faisons une halte prolongée au bord du torrent où nous trempons nos pieds échauffés avec ravissement.
La piste nous semble bien plus longue qu’à l’aller et c’est avec soulagement que nous arrivons aux voitures. Aurore nous offre des boissons fraîches qui sont plus que bienvenues car nous sommes assoiffés et fourbus. Mais quelle belle randonnée ! Nous nous disons au revoir et à samedi prochain puisque ce sera le jour du départ pour notre séjour de randonnée annuel.

Sylvie

Les photos de Gilbert