La randonnée du 29 janvier à la cime de Gariglian

publié le 1er février 2017

Publié le 30 janvier 2017

Dimanche 29 janvier  : la randonnée prévue normalement pour dimanche dernier n’ayant pu se faire à cause de la pluie, il avait été décidé de la reporter à aujourd’hui. Nous étions 8 ce matin au rendez-vous, malgré un ciel gris et quelques averses éparses. Confiants en notre bonne étoile, nous décidons de partir quand même.

Nous nous garons sur le parking supérieur du village de Gorbio, après avoir traversé la place principale ornée d’un orme planté en 1713. L’histoire locale veut qu’il ait été planté à l’occasion du traité d’UTRECHT par lequel le Comté de Nice repassa sous la souveraineté du Duc de Savoie. Un dicton du XVIIIe siècle, rappelle que sous cet arbre, les représentants des familles du village se réunissaient pour prendre des décisions communautaires : ’’ Tout homme, sous l’orme, est un homme ’’ intéro ’’, ce qui peut se traduire : "fort de ses droits".

Quelques minutes après notre départ, il commence à pleuvoir légèrement. Nous continuons fièrement notre chemin et bien nous en a pris car nous n’avons plus eu de pluie de la journée. La montée est soutenue mais régulière. Nous parvenons au Col de Cabanettes, puis à la cîme de Gariglian à 1108 mètres d’altitude, objectif de notre périple. La vue y est somptueuse. Nous ne pouvons malheureusement nous y attarder car il y souffle un petit vent frisquet, alors que nous avions prévu d’y "casse-croûter". Nous nous replions rapidement vers le col de la Madone où la température est plus agréable et où nous attendent de beaux rochers bien plats, l’idéal pour nous asseoir. Nous avons même la chance de voir apparaître le soleil.

Une fois requinqués, nous entamons le chemin du retour par le vallon du Rank. Nous descendons à vive allure. Aussi, c’est trop tôt dans l’après-midi que nous nous retrouvons aux abords de Gorbio. D’un commun accord, nous décidons de faire une petite extension, histoire de prolonger le plaisir. Nous empruntons le sentier du Calf qui nous oblige à remonter 100 mètres de dénivelée pour redescendre ensuite vers le village.
Voilà, maintenant il est largement l’heure de rentrer, d’autant qu’il recommence à tomber quelques gouttes ! Bravo les hérissons courageux, vous avez parcouru 15 kilomètres et monté 917 mètres, il faut être précis ! A bientôt tout le monde.

Sylvie