Pour ce dimanche 24 juillet était prévue l’ascension de la cime de Marta au-dessus de la Brigue, dans la vallée de la Roya. Lors de la reconnaissance, la piste menant à la baisse de Géréon, lieu de départ de la randonnée, s’est avérée longue et difficilement carrossable. Qu’à cela ne tienne, nous changeons notre fusil d’épaule et organisons au débotté un week-end à Tende pour faire la route des forts. 8 personnes sont partantes.

Le samedi, après un pique-nique au bord du lac de Breil, nous nous rendons au sanctuaire de Notre-Dame des Fontaines à la Brigue pour une intéressante visite guidée. L’édifice religieux n’est pas très spectaculaire de l’extérieur. Il s’agit d’une église probablement construite au XIIe siècle et dont le nom est lié à sept sources ( "fontaines" ) locales, de réputation miraculeuse. À l’intérieur, les murs sont totalement recouverts de peintures murales (plus de 200 m²) réalisées en 1491-1492 par deux artistes réputés qui semblent avoir travaillé ensemble : Giovanni Baleison et surtout Giovanni Canavesio. La surface couverte par les fresques a valu à l’église le surnom de "Sixtine des Alpes méridionales". Ces fresques qui retracent la passion du Christ, la vie de la vierge et l’enfance de Jésus, sont très bien conservées. Nous visitons ensuite le village médiéval de la Brigue qui vaut le détour.

Puis direction Tende pour rejoindre le gîte "Les Carlines" où nous devons passer la nuit. Mais, avant l’apéro, nous sillonnons les ruelles de ce vieux village construit en étages à flanc de colline, dominé par la Tour de l’Horloge et par les vestiges du château des Lascaris.

Après une bonne soirée au gîte et un solide petit déjeuner, le dimanche matin nous franchissons la frontière italienne et nous rendons à la station de ski de Limone 1400 pour effectuer le circuit des forts en reliant tour à tour le Fort Central, le Fort Tabourde et le Fort Pépin, traversant des pelouses fleuries. On a même rencontré un parterre d’édelweiss ! Le panorama est absolument magnifique. L’arrivée au Fort Pépin est plutôt rude. Jugez plutôt : on grimpe 250 mètres de dénivelée en 600 mètres de distance ! Mais on y arrive ! Nous déjeunons face à une vue splendide mais le ciel s’assombrit et un coup de tonnerre nous fait rapidement prendre le chemin du retour. Il ne pleuvra finalement pas et c’est tant mieux. Bien au contraire le soleil réapparait et c’est sous ses rayons ardents que nous nous rafraîchissons au bar d’altitude "Les Marmottes" avant de nous séparer.

A bientôt les randonneurs !