Le Week-end randonnée des 26 et 27 septembre à Guillaumes

publié le 5 octobre 2015 (modifié le 17 octobre 2016)

Publié le 5 octobre 2015

Avant d’entamer la longue saison d’hiver avec son cortège de pluie et de froid, afin de profiter de la belle arrière-saison, nous nous accordons un week-end de randonnée à Guillaumes. Nous sommes 11 à avoir répondu présents.
Nous logeons dans les confortables appartements du Comité des Œuvres Sociales du Conseil départemental, que nous connaissons bien.

Samedi 26 septembre  : départ très tôt de Nice, il fait beau, direction Entraunes avec une halte à Guillaumes pour une pause café et les appartements étant libres nous en profitons pour décharger les voitures.

C’est avec beaucoup d’entrain que nous attaquons cette première journée de randonnée dans le joli bois de la Moulière dont les lacets du GR 52 A nous permettent de nous élever rapidement sans trop souffrir et d’arriver ainsi aux Cabanes de la Boulière.

Il faut savoir que l’une d’entre elles fut incendiée en août 2012 et a été reconstruite à l’identique durant les été 2014 et 2015. C’est une cabane de l’office national des forêts (ONF) située à 1932 m en Zone Cœur du Parc National qui a été construite aux alentours de 1900 pour héberger les services des eaux et forêts.

Il s’agissait d’une des bases logistique en altitude des grands travaux de restauration des terrains en montagne du début du 20ème siècle.

Aux alentours immédiats on devine encore les murs des restanques où étaient cultivés les plants de mélèzes destinés aux reboisements des environs.

Aujourd’hui encore les deux cabanes de la Boulière hébergent les ouvriers de l’ONF qui entretiennent tous les ans les ouvrages de seuil sur les torrents du vallon de Bourdoux sans lesquels le village d’Entraunes pourrait subir de gros dégâts en cas de crues.
Nous avons parcouru 13 km avec 700 mètres de dénivelée.

Retour au bercail. Pour l’apéritif, Sylvie nous offre le champagne : elle fête sa retraite, c’est-à-dire le début de ses grandes vacances. Nous dégustons ensuite toutes les bonnes choses préparées par les uns et les autres. On ne meurt ni de faim ni d’ennui ! Le champagne aidant, l’ambiance est à la rigolade. Nous passons une excellente soirée. Tout cela est bien beau, mais demain il faut se lever tôt, alors au lit !

Dimanche 27 septembre  : nous partons pour une balade vers le moulin de la Barlatte. Départ de Châteauneuf d’Entraunes, à 1295 mètres d’altitude.

Petite anecdote : les Castelnoviens sont familièrement appelés les "Escourots", les écureuils. Ce surnom viendrait des exploits légendaires d’un jeune valet amoureux de la fille d’un puissant seigneur. Ce dernier ne voyant pas d’un bon œil leur union, le jeune homme aurait été obligé de faire sa cour en cachette du haut d’un orme. L’arbre vit encore, quartier Saint-Joseph.

Nous démarrons de la Chapelle Saint-Antoine de Padoue, balise 191. Nous descendons en direction du torrent de la Barlatte pour parvenir à une grande clairière verdoyante où se dresse l’imposant moulin construit en 1789, permettant aux habitants de moudre leur grain pour fabriquer du pain et ce, grâce à son système à aube, dont la classique roue a été remplacée par les anciens par une turbine à axe vertical pour utiliser la force motrice de l’eau de manière astucieuse. La prise d’eau du canal alimentant le moulin est constituée d’un ancien barrage fait de troncs d’arbres ajustés entre les parois rocheuses des gorges de Saucha Negra. Le moulin a fonctionné jusqu’en 1942.

Nous continuons notre chemin dans le bois de Roumégier pour aboutir à l’ancien canal qui alimentait le village il y a encore un demi-siècle. Un aller-retour à flanc le long du canal permet de gagner les impressionnantes gorges de Saucha Negra et la prise d’eau sur la Barlatte. Revenus à la balise 197, nous poursuivons notre ascension dans le bois pour atteindre rapidement la piste des Tourres. Certains décident de faire une petite extension jusqu’aux ruines du champ de Martre. D’autres préfèrent suivre la piste des Tourres pour descendre directement au village, à travers une zone de marnes noires.

La balade affiche en tout 8 kilomètres et 650 mètres de dénivelée.

Retour aux logements à Guillaumes pour récupérer nos bagages et boire un dernier verre ensemble, et voilà déjà l’heure de nous séparer. Ca passe trop vite les bons moments !

Commentaires de Sylvie et Aurore, Photos de Josette…