Programmer un voyage à Madrid, c’est un peu comme bâtir des châteaux en Espagne. D’abord annulé en 2020 pour cause de pandémie incontrôlable puis de nouveau annulé en 2021 pour cause de pandémie incontrôlée et enfin « annulable » en 2022 avec seulement 23 baroudeurs ascéistes inscrits, trop peu pour maintenir notre excursion. Mais voilà qui est sans compter sur la persévérance de l’ASCE 66 qui, avec l’aide de l’agence de voyage organisatrice, a ouvert le séjour à des personnes extérieures à notre association. Une occasion de rencontrer des gens sympathiques dans une ambiance chaleureuse.
C’est ainsi que nous partîmes 23 et par un prompt renfort nous nous vîmes 44 en arrivant au …bus. La vie de château en Espagne peu débuter.

Départ le 19 septembre à 7h00 de la rue des Eaux-vives pour notre groupe de « jeunes » car il est de notoriété publique que les voyages forment la jeunesse, alors en route…

Le chemin vers Madrid ressemble un peu à une traversée du désert sur la deuxième partie de l’itinéraire avec des hauts plateaux (1000 mètres et plus) arides et jaunis par le soleil. Seuls quelques champs d’éoliennes géantes sortent de terre de loin en loin. Un clin d’œil à Don Quichotte et Sancho Panza, grands amateurs de moulins à vent.
A mi-chemin, un arrêt à Saragosse nous a permis, de découvrir la cité et sa basilique majestueuse, mais avant tout, de déjeuner car ventres affamés voyagent fort mal.

Arrivée vers 19h30, notre hôtel idéalement placé dans le centre de Madrid nous permettra chaque soir de flâner après le dîner dans les rues et sur les places très animées et illuminées de la ville. On apprendra que les Madrilènes dorment très peu et mangent à toute heure du jour et de la nuit.
Au cours du séjour, les visites vont se succéder à un rythme effréné (cathédrales majestueuses, palais pas laids, monastères etc.).

Nous entamons notre périple par la visite de Madrid, de ses principaux monuments et élégants boulevards, visite guidée d’une partie du célèbre musée du Prado.

Le jour d’après s’en suivra la visite d’Aranjuez sur la rive du Tage avec ses palais royaux et ses jardins classés. Puis visite de la vieille ville fortifiée de Tolède classé au patrimoine mondial par l’Unesco.

Le lendemain c’est Avila, dans la région de Castilla y León, qui nous tend les bras ou plutôt nous enserre entre ses remparts époustouflants alors que Segovia nous met l’eau à la bouche avec son incroyable aqueduc traversant la ville.

Dernier jour des visites avec au programme San Lorenzo El Escorial et son impressionnant panthéon dynastique avec, entre autres, la sépulture de l’empereur Charles Quint.
Nous profitons d’un après-midi libre à Madrid. Certains iront musarder dans les vastes parcs comme les 125 hectares Del Retiro, d’autres iront se balader sur les nombreuses places de la capitale comme la Plaza Mayor ou encore la Plaza de España. Au-delà de leurs attraits touristiques, ces espaces ont chacun leurs caractéristiques, images et symbolisme propres. Ils occupent un rôle important dans le quotidien des Madrilènes.

Samedi 24 septembre, oune, dos, « Stress » ! retour vers Perpignan, il se dit dans l’autocar qu’il tombe des hallebardes sur la catalogne du nord, nous ne sommes pas pressés de retrouver la rue des Eaux vives au nom prédestiné.

Ce récit ne serait pas complet sans remercier celui qui dès le départ de Perpignan nous demande de la boucler (la ceinture évidemment) : Elwis, notre chauffeur et bien plus encore, accompagnateur, traducteur, porteur de valises… Remerciements également à Marivi, notre guide tout au long de ce séjour, capable de disserter des heures et des heures et maitrisant son sujet à la perfection, passionnée d’art et d’histoire.
Nous remercions aussi l’astre solaire qui, cette fois encore, ne nous a pas trahi.

Il est fortement conseillé de regarder les images pour compléter ce modeste exposé touristique.

Nous n’avons qu’une envie, repartir au plus vite vers une autre destination et espérons-le, plus nombreux, actifs ou retraités, jeunes et moins jeunes.