Sortie moto en Ligurie….

Ce dimanche 12 mai nous nous retrouvons enfin sous le soleil devant le CADAM vers 9H.
Le groupe étant au complet au bon timing, c’est avec quelques minutes d’avance que nous prenons le départ. Nous empruntons la voie rapide pour traverser Nice efficacement et nous lancer à l’assaut de la Grande Corniche. Nous retrouvons Charles et Jacqueline au carrefour des 4 chemins, avant de récupérer quelques minutes plus tard Francis au col d’Eze.
Quel plaisir que de rouler par ce temps printanier en surplombant le magnifique littoral azuréen !
Notre descente nous emmène à la rencontre d’une circulation dense de Roquebrune à Vintimille, bien peu agréable il faut le dire… Nous prenons ensuite la direction de Dolceacqua et le changement d’ambiance ne tarde pas à se faire sentir dans la vallée : le trafic et bien moins important et le charme de ce sympathique bourg italien nous incite à la pause café.
Nous reprenons la route, avides de découvrir cet arrière pays ligure. Une première bifurcation, dans la direction de Pigna, nous signifie le changement d’ambiance : la route devient étroite, sinueuse et grimpe fort. Nous nous retrouvons rapidement dans des paysages extrêmement sauvages et verdoyants, parcourant de nombreux kilomètres sans voir la moindre construction.
Nous atteignons le col du Longan qui nous offre, à plus de 1200 mètres d’altitude, une magnifique vue jusqu’à la mer.
La grimpette nous a hélas fait rencontrer les nuages qui ne laissent plus guère de place au soleil.
Nous redescendons ensuite vers la vallée de l’Argentina au travers d’une superbe forêt. Les routes sont toujours étroites et sinueuses et portent les stigmates de violents orages récents. Les nids de poules sont bien présents, et le revêtement présente quelques absences. Il y a bien longtemps que la région n’a pas du voir le point-à-temps…
Les estomacs commencent à crier famine, et c’est à l’occasion d’une petite boucle à Taggia, à la recherche d’une station service, que nous faisons la pause déjeuner. Charles régale l’assemblée avec une bonne plaque de pissaladière qui est accompagnée à merveille par quelques verres de rosé.
Nous mettons un terme à cette sympathique halte et refermons nos sacs, beaucoup plus légers qu’à l’ouverture ; mais les motos n’en sont pas soulagées pour autant, les victuailles ont juste changé de contenant…

Nous reprenons une bonne dose de grimpette avec une route des plus étroites et qui vire beaucoup ; nous n’usons encore guère le pignon de 4ème dans cette portion… Nous parcourons des zones ô combien sauvages et escarpées, avec la longue traversée d’une magnifique forêt de très grands arbres, implantée sur des pentes ardues. Quelques légères gouttes nous mouillent à peine la visière, comme pour nous rappeler quelques sorties passées ; mais ce n’est pas bien méchant et nous retrouvons rapidement le soleil, alors que nous roulons en altitude sur une corniche qui flirte avec les 1000 mètres d’altitude et nous offre une vue somptueuse sur San Remo.
Nous attaquons la descente vers le littoral, en passant par Périnaldo, sentant désormais toute la douceur du climat printanier, pour rejoindre Vallecrosia. Nous regagnons Vintimille et optons pour la voie littorale qui nous offre l’opportunité d’une pause désaltérante sur le front de mer. C’est l’occasion d’évoquer le 9 juin et la prochaine sortie vers les cols alpins qui sont à ce jour encore fermés et bien enneigés.
Les plages sont très fréquentées, du coup en cette fin d’après midi il faut compter avec un trafic dense sur le bord de mer. Nous décidons donc de reprendre la Grande Corniche ; bien nous en a pris car nous roulons très bien et pouvons monter les vitesses un peu mieux que sur les routes sauvages de l’arrière pays italien.
Les participants décrochent successivement, au gré de l’approche de leur domicile, et c’est donc vers 18H00, avec environ 260 kms au compteur, que le convoi se dissout autour de l’agglomération niçoise.
Nous avons apprécié une bien belle sortie, conduite à allure modérée compte tenu des caractéristiques routières, mais dans de magnifiques paysages que nous n’avions pas encore traversés.