Rapport moral

publié le 7 avril 2010

L’année que nous venons de vivre laissera dans notre souvenir celui d’une transition, pour certains d’une rupture, entre l’« avant » qui nous avait fédérés sous le « E » de Équipement et l’« après » qui s’inscrit désormais dans des structures nouvelles, notamment : MEEDDM, DIR, DREAL, DDT(M)…. Notre congrès va donner un élan nouveau à notre fédération et à vos associations ; chacun d’entre vous en mesure les enjeux.
Alors oui, comme beaucoup d’entre vous, il m’est arrivé de céder au pessimisme, soit par découragement, soit au travers de critiques peu constructives.
Mais en rédigeant ce rapport moral, je me dis que nous avons fait un sacré chemin ensemble cette année et qu’il n’y a aucune raison objective de penser que nous n’arriverons pas à maintenir notre fédération dans la place qui est et doit demeurer la sienne au sein du mouvement associatif social de notre ministère et de ses services.
Alors examinons ensemble le chemin parcouru.
Depuis notre dernier congrès à LAMOURA durant lequel Monsieur RUYSSCHAERT nous a annoncé « SOYEZ LES MEILLEURS », de nombreux mouvements se sont produits au niveau de l’administration centrale, avec le changement de nos interlocuteurs directs, remplacement du directeur des ressources humaines, Monsieur RUYSSCHAERT par Madame EYSSARTIER et avec l’émergence de nouveaux services.
Suite à votre interrogation sur notre rôle au sein de l’action sociale dans les directions départementales interministérielles et les DREAL, l’histoire de la FNASCEE est intimement liée à celle du ministère de l’Équipement qui avait souhaité, en son temps, que le mouvement associatif se structure et puisse être son interlocuteur privilégié. L’avenir de la FNASCEE est quant à lui, intimement lié à sa capacité de se refondre dans le grand ministère en charge du Développement Durable, de rassembler et de fédérer des associations et des agents venus de nouveaux horizons au sein d’une structure qui est et reste l’interlocuteur privilégié du ministère.
Nos interlocuteurs sont actuellement autant au niveau régional qu’aux niveaux local et national.

DIRECTION DÉPARTEMENTALE INTERMINISTERIELLE (DDI)

Le 1er janvier 2010, la création de ces directions et la suppression de leur lien direct avec les différents ministères commencent à inquiéter certains d’entre vous sur l’avenir des ASCEE qui s’interrogent sur le rôle des préfets concernant l’action sociale.
La cohabitation avec les ASMA au sein des DDT n’est pas toujours facile. Une des principales causes est certainement due à l’absence d’orientations nationales lisibles.
L’action sociale dans la fonction publique est régie par la loi du 13 juillet 1983, chaque ministère employeur a donc du organiser sa propre action sociale. C’est ainsi qu’en 1985 ont été créés les comités centraux ou locaux ou paritaires d’action sociale dans les ministères Équipement, Environnement, Industrie, Intérieur, Santé, etc ….
Pour l’agriculture, il y a eu la création du comité d’entreprise en 1945 qui s’est transformé en ASMA en 1985 ; les agents sont membres de droit, et bénéficiaires de l’action sociale financée par le ministère de l’Agriculture. L’ASMA est gérée par les syndicats avec présidence tournante tous les deux ans.
A l’Équipement existaient déjà les ASCEE et la FNASCEE qui ont été intégrées aux CLAS et CCAS grâce aux nombreuses démarches de nos présidents fédéraux.
Lors de la création de ces instances, Jean Gilbert Albert COUTAREL a réussi à nous y faire siéger sans droit de vote. Cela lui faisait dire : « Nous ne voulons pas d’un strapontin, nous voulons un siège comme toutes les organisations, d’autant que dès qu’un problème individuel à caractère social se pose, tout le monde se retourne vers l’ASCEE qui est le seul organisme qui puisse dégager financièrement et légalement les moyens d’intervention immédiats ».
A l’époque, après un grand nombre de réunions et de débats du comité directeur fédéral, et l’obstination légendaire de Jean-Gilbert-Albert COUTAREL, puis les démarches de Giro MIRLO qui lui a succédé, un grand nombre de correctifs proposés sur les sujets évoqués (textes, notes, circulaire de 1985) ont abouti sur la légitimité de la FNASCEE au sein du CCAS avec voix délibérative.
Même si certaines actions locales peuvent être réalisées avec l’ASMA, si les associations locales ont ouvert également leurs activités aux adhérents des agents ex. DDAF, les négociations au niveau national ne sont toujours pas envisageables.
De plus pour 2010, dans le cadre de la réorganisation des services de l’État dans les départements, chaque agent continuera d’être géré par son administration d’origine qui doit aussi avoir une action sociale en tant qu’employeur.

DIRECTION RÉGIONALE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’AMÉNAGEMENT ET DU LOGEMENT (DREAL)

L’arrivée des premières DREAL a renforcé les démarches de la FNASCEE et des ASCEE qui doivent se positionner avec les nouveaux partenaires et les autres associations non structurées de l’ex DIREN, l’ex DRIRE, etc., dans le cadre d’une indispensable harmonisation par le haut des financements.
Les DREAL sont, dès aujourd’hui, appelées à un rôle majeur dans la répartition des moyens et le pilotage des services. Ce sont des interlocuteurs clés auprès desquels notre mouvement, quelle que soit sa forme finale, doit mettre en face des interlocuteurs qui portent notre vision nationale. J’ai donc demandé de renforcer dans ce sens le rôle des délégués régionaux ainsi que notre organisation territoriale fédérale.
Mais il ne faut pas oublier que la FNASCEE et les ASCEE ont aussi un patrimoine associatif à sauvegarder : notre capacité d’organisateur de manifestations et challenges nationaux, régionaux et départementaux sportifs, culturels et d’entraide.

Ce patrimoine est une richesse qu’il convient de partager au sein de notre nouvelle communauté de travail.
Il s’agit de confirmer définitivement et sans réticences que nous sommes prêts à répondre aux besoins du lien social et d’être le mouvement fédérateur des associations existantes ou futures dans un périmètre élargi.

Lors de la création des DIR, j’avais pu rencontrer ensemble tous les directeurs de ces nouveaux services, dont l’intégralité des personnels émane de l’Équipement.
Les DREAL ont été constituées en plusieurs vagues de nominations mais surtout avec des personnels d’origines et de cultures différentes des ex DIREN, des ex DRIRE et des ex DRE. Le premier objectif des directeurs a été d’harmoniser ces différences. La vie sociale de leur service vient seulement d’être engagée.
Comme convenu à Ronce-les-Bains, je rencontre, en fonction de leurs agendas, chacun des directeurs des DREAL, n’ayant pu être reçue lors de l’une de leurs réunions. Je les rencontre individuellement accompagnée du délégué régional et d’un ou deux présidents locaux.
Selon l’origine du directeur, je présente en priorité le fonctionnement de notre mouvement structuré. J’annonce la possibilité des associations locales de modifier leur nom tout en gardant la racine « Association Sportive Culturelle et d’Entraide » et d’ouvrir leurs statuts à la nouvelle communauté de travail.
Même si ces réunions sont dans l’ensemble très positives, le message est clair ces nouveaux services sont constitués de personnels d’origines différentes qui n’ont nullement la culture « Équipement » et ne veulent plus du tout en entendre parler et/ou même prononcer le mot « Équipement ». Ils reconnaissent que la vie associative est l’un des facteurs de cohésion et de convivialité entre les agents de la DREAL.
Ce rôle est à ce jour exercé par les associations des trois directions d’origine. Ces associations, régies par la loi 1901, proposent des activités à leurs membres et sont soutenues dès lors qu’elles sont ouvertes à l’ensemble des agents de la DREAL.
Lors de la fusion DRIRE - DIREN - DRE, le nouveau directeur DREAL a précisé qu’il soutiendrait l’émergence d’une association du personnel de la DREAL qui puisse fédérer ses agents en offrant un espace de convivialité propice à l’accompagnement de la mise en œuvre de la nouvelle direction et favoriser le partage des cultures.
La demande de la création des CLAS DREAL, et de ce fait la nomination de l’association qui y siégera en qualité de membre, a précipité cet état.
Certains directeurs ont permis la création de leurs propres amicales, sans concertation préalable avec l’association présente le plus souvent dans le même bâtiment. De nombreuses questions de l’origine du financement restent à ce jour sans réponse.

D’autres directeurs consultent l’ensemble du personnel et permettent le choix entre trois options :

- Créer une section DREAL à l’ASCE existante
Avantages : reconnaissance nationale (rattachement à la FNASCEE), structure importante existante dans laquelle on s’intègre - logistique appréciable - notion d’inter services, des financements nationaux.
Mais : les arbitrages sont du niveau ASCE et des compromis sont nécessaires…

- Créer une amicale ASCE DREAL
Avantages : reconnaissance nationale (rattachement à la FNASCEE), autonomie de décision dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’actions, des financements nationaux.¬
Mais : tout est à créer.

- Créer une amicale DREAL non affiliée à la FNASCEE
Avantage : autonomie totale.
Mais : tout est à créer, pas de financements nationaux.
Le DREAL a une double casquette, il est à la fois directeur de la DREAL et surtout en qualité de service déconcentré du MEEDDM, le Responsable du Budget Opérationnel de Programme (RBOP).

DEVENIR DES UNITES D’ACCUEIL - Instruction du 31 août 2009

L’instruction du 31 août 2009 sur le volet immobilier nous informe que dorénavant PSP2 et donc le CCAS ne sont plus concernés par l’entretien des bâtiments. Les directeurs régionaux du MEEDDM sont les interlocuteurs privilégiés du SG (DAFI et SPSSI). Ils doivent connaître toutes les opérations immobilières dans le périmètre du BOP régional sur lesquels ils émettent un avis et ont en charge la programmation de gros entretien et de réparation. Ce rôle étant dévolu à la DAFI, service axé sur l’action foncière, donc budgétaire et non sociale. Le service PSP2 de Mme VARAGNE a été mis devant le fait accompli et n’a pas été consulté pour cette décision.
Afin de rédiger très rapidement un argumentaire solide qui prouve la nécessité sociale de notre patrimoine UA, un inventaire inattaquable, une démarche commune de la FNASCEE et du CCAS a construit des tableaux de données indispensables à fournir aux instances concernées.
C’est pourquoi le responsable des affaires immobilières vous a demandé à plusieurs reprises de fournir l’ensemble de ces renseignements Certains d’entre vous n’ont pas compris l’urgence de ce dossier, ce qui a pénalisé l’envoi définitif de ces tableaux.
Je vous rappelle que la FNASCEE a constamment mené une politique de préservation du patrimoine de ce ministère sous toutes ses formes possibles. C’est ainsi que vous, membres bénévoles des ASCEE, avez historiquement contribué à restaurer et valoriser des bâtiments désaffectés de l’État sous forme d’unités d’accueil.

Assez souvent, les unités d’accueil sont des lieux de mémoire de métiers, comme les phares ou des logements de gardien dans des centres d’exploitation routière, et de conservation de ce patrimoine sous forme d’unités d’accueil.
Ces unités d’accueil sont gérées par chaque ASCEE dans le cadre d’orientations générales de la FNASCEE en termes de politique sociale pour des séjours temporaires d’agents : accueil de nouveaux arrivants dans l’attente d’un logement définitif et séjours de vacances familiales en contrepartie de remboursements des frais de charges.
Pour les unités d’accueil dont la FNASCEE n’est pas propriétaire mais simple bénéficiaire dans le cadre de conventions de mises à disposition par conventions locales entre chefs de service et ASCEE, la gestion de droit commun par France Domaine n’est pas adaptée pour permettre à la FNASCEE de poursuivre sa politique sociale et culturelle.

Conventions VNF

Le 23 novembre 2009, j’ai obtenu, accompagnée du délégué régional NORD, une réunion avec Patrick LAMBERT, DGA, et Bernard TERRANOVA, ADRH de VNF à Béthune, afin de relancer la signature de la convention VNF/FNASCEE proposée en 2005 afin de permettre aux agents VNF de participer aux actions des associations locales en contrepartie d’un versement financier par le comité d’entreprise de VNF aux associations locales et à la Fédération. Ceci a été acté par les participants.
Souvenez-vous, la FNASCEE a demandé directement aux associations concernées, un recensement sur le nombre d’agents SN et VNF adhérents au sein de leurs associations et sur les unités d’accueil patrimoine de VNF. Ce sondage a fait apparaître que des ASCEE gèrent des biens immobiliers de VNF sous différents modes :
- pour certaines, la gratuité jusqu’au 31 décembre 2009 et ensuite ?
- pour d’autres, versement à VNF d’une redevance dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire (COT), mensuelle ou annuelle mais à des tarifs importants
- et pour d’autres, un versement de redevances à France Domaine.
Le mode de mise à disposition ainsi que les montants de loyers pratiqués sont différents selon les services et les parties signataires, J’ai donc profité de cette réunion pour proposer l’établissement d’une convention au niveau national entre VNF et FNASCEE afin que la COT puisse être équitable d’un département à l’autre.
Dans l’attente, il a été convenu que la FNASCEE procède à un inventaire exhaustif des ASCEE qui gèrent actuellement le patrimoine de VNF et en contrepartie VNF répertoriera le patrimoine qu’il pourrait nous mettre à disposition avec une COT intéressante.

Demande de la Section Régionale Interministérielle de l’Action Sociale d’Ile-de-France

Le 19 janvier 2010, avec Michel MOUSSIÈRE, nous avons reçu à sa demande, Monsieur Bernard DAVID, président de la SRIAS Ile-de-France. Monsieur David, avec l’accord du Préfet, évoque la demande de la SRIAS Ile-de-France de permettre à l’ensemble des fonctionnaires franciliens de bénéficier sous certaines conditions de l’utilisation de nos unités d’accueil.
Les SRIAS sont organisées au niveau de chaque région mais ne sont pas reliées entre elles ; il n’existe pas de permanents et pas de réunions générales ; les remontées se font aux CIAS ; les subventions viennent du Ministère de la Fonction publique ; leur statut est paritaire. Leur budget total est de 1 800 000 € pour 22 régions. La SRIAS Ile-de-France est forte de 268 000 fonctionnaires.
Pour bénéficier de l’utilisation d’unités d’accueil, la SRIAS-IDF a déjà signé cinq conventions avec la Fondation Jean Moulin du Ministère de l’Intérieur ; « ALTITUDE » du Ministère de l’Éducation Nationale ; « EPAF » du Ministère des Finances ; « AGUESSEAU » du Ministère de la Justice ; « ARAMIS » de la Direction générale de l’Aviation civile, qui ont sensiblement les mêmes inquiétudes que la FNASCEE avec France Domaine.
Ce sujet a été évoqué en séance du comité directeur de janvier 2010.
A ce jour les statuts des ASCEE pour la plupart ne permettent pas d’avoir comme adhérent des personnes de tous les ministères. Il faudrait réfléchir pour pouvoir les accueillir dans une catégorie spécifique limitant leur droit à l’accession aux unités d’accueil.
Une proposition expérimentale au niveau de l’Ile-de-France, pour une année, sur l’ensemble des UA, avec une convention définissant les modalités d’utilisation en-dehors des plages offertes à nos adhérents, pourrait être envisagée, L’expérimentation pourrait ensuite être évaluée avant de l’élargir ou non.
Je pense très sincèrement que nous devons nous ouvrir à toutes les opportunités, augmenter nos argumentaires, ceci afin d’être plus forts face à France Domaine.
Après toutes ces réunions, je vous confirme que l’objectif principal de la FNASCEE restera la sauvegarde de ce patrimoine social. Nous suivrons avec une extrême diligence le suivi des dossiers et obtiendrons à force d’insister les rendez-vous indispensables avec nos nouveaux interlocuteurs.

PLAN D’ACTIONS

Même si certains l’ont contesté, le fait d’avoir sollicité l’aide d’un cabinet externe « César Consulting » nous a permis d’anticiper l’évolution de notre mouvement parallèlement aux modifications profondes de l’administration. Les séances de travail, organisées avec l’ensemble de notre structure tant au niveau départemental, que régional et national, nous ont permis d’acquérir des outils professionnels. Au cours du second semestre 2008, la FNASCEE a travaillé sur l’élaboration d’un plan d’actions stratégique dont 2009 a été la première année de mise en œuvre.

Les grandes lignes de ce plan sont rappelées ci-après :
- se doter d’une structure mieux adaptée à nos enjeux
- développer l’attractivité de notre offre
- renforcer la dimension sociale de nos offres
- communiquer et amplifier nos relations publiques
- Coordonner nos actions (FNASCEE/DR/ASCEE)
- être connu et reconnu par l’administration
Une fonction de vice-président chargé du l’évolution du plan d’actions a été créée à la suite du congrès d’avril 2009. L’état d’avancement du plan, avec des indicateurs et le compte-rendu des objectifs fait l’objet d’un suivi régulier lors des réunions mensuelles du comité directeur de la FNASCEE.
Cette démarche illustre la dynamique de modernisation et de progrès dans laquelle s’inscrit résolument la FNASCEE.
L’ouverture de vos statuts et la possibilité de modifier votre nom en fonction des problématiques départementales a permis aux agents de la nouvelle communauté de travail de participer à vos activités.

FINANCES

Le rapport financier qui vous sera présenté par la trésorière montre une situation saine de nos finances. Pour autant, nous devons avoir une stratégie pour les années à venir de conservation d’une grande capacité d’autofinancement de nos projets. La FNASCEE dispose d’un actif immobilier important et qui pourrait encore s’accroître avec l’acquisition en pleine propriété du domaine de La Chesnaye.

De plus, nous n’échappons pas à l’exigence de rigueur de gestion de notre budget. Par rigueur, j’entends l’optimisation de l’utilisation des ressources financières de la FNASCEE pour accompagner vos projets, puisque la FNASCEE a comme rôle de redistribuer une ressource à laquelle vous contribuez.

DÉONTOLOGIE et ÉTHIQUE

Parfois microcosme de notre société, le mouvement associatif peut perdre de vue ces principes qu’il est bon de rappeler :
Les nouveaux services qui ont rejoint notre ministère ont une culture différente de la nôtre. Il ne s’agit pas de leur imposer notre culture, mais d’harmoniser nos approches.
De graves dysfonctionnements ont été constatés dans certaines ASCEE. Les conséquences pourraient être particulièrement néfastes pour notre mouvement. Afin d’empêcher cela, je vous ai envoyé des consignes de gestion des unités d’accueil propriétés de l’État et d’harmonisation en qualité de maître d’œuvre des manifestations d’Arbre de Noël.
De même, je vous ai rappelé que dans le cadre d’une structure fédérale comme la nôtre, il convenait que chaque ASCE affiliée affiche la plus totale transparence dans sa gestion. La commission d’audit de la FNASCEE exercera ses compétences et prérogatives pour effectuer un audit sur n’importe quelle ASCE. Ce n’est pas de la part de la FNASCEE une quelconque volonté d’ingérence mais le souhait d’être la garantie d’une éthique globale irréprochable. Comme je vous l’ai indiqué « Auditer n’est pas douter ».
Nous nous devons tous pour l’avenir de l’ensemble de notre mouvement d’être irréprochables que ce soit en interne ou en externe.
Je peux vous assurer qu’en qualité de présidente de cette fédération, j’ai décidé de veiller à intervenir énergiquement à toute action mettant en péril notre crédibilité.

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DE LA FNASCEE À RONCE-LES-BAINS

L’assemblée générale extraordinaire du vendredi 2 octobre dernier à Ronce-les-Bains, a confirmé notre volonté de travailler tous ensemble et à tous les niveaux sur quatre orientations, dans le cadre de la mise en œuvre de notre plan d’actions :
- mieux affirmer la volonté fédératrice de notre mouvement
- adapter notre niveau régional en renforçant ses compétences
- préserver notre patrimoine culturel
- mettre en adéquation le nom de la Fédération avec nos enjeux dans le nouveau périmètre de notre communauté de travail.
En fonction d’un calendrier approuvé lors de cette assemblée, il a été décidé que ces points seraient débattus tant au niveau régional que départemental.
Dans le même temps, le comité directeur fédéral et les commissions permanentes FPC et CPPR ont établi un projet de nouveaux statuts qui ont été la base d’une réflexion globale lors du séminaire CD/DR de fin février 2009 pour un envoi réglementaire à l’ensemble de nos responsables,
Le travail a été mené par tous : au niveau local, régional et fédéral. Tous ont été associés et acteurs de cette évolution.

RELATIONS AVEC L’ADMINISTRATION

Accompagnée de Jean-Jacques SOULIER, j’ai rencontré Madame DELEMASURE, directrice de la DICOM avec laquelle nous avons convenu des points suivants :
- visibilité du site FNASCEE sur la page d’accueil du Ministère
- insertion articles FNASCEE dans le FIL INFO
- passages d’informations et de films de la FNASCEE sur les écrans d’information de l’Arche et la Tour Pascal
- insertion d’articles FNASCEE dans le nouveau magazine ministériel
- propositions de nous aider pour la communication lors de nos manifestations : congrès, Fête de la Culture, raid et autres.

Accompagnée de Gérard ROLLAND, j’ai rencontré Madame EYSSARTIER, directrice des ressources humaines, à laquelle j’ai présenté notre fédération et annoncé nos orientations votées en AGE qui seront les points forts lors de notre congrès.
S’agissant de notre future place au sein des CRCAS, j’ai demandé des modifications dans le projet d’arrêté afin que soit reconnue l’ASCEE comme seule et unique représentant associatif.
Au niveau de la subvention de fonctionnement et de notre demande de subvention complémentaire, Madame EYSSARTIER nous a rappelé la diminution du budget de notre ministère. « Estimez-vous satisfaits de percevoir la même subvention » nous a-t-elle déclaré.
Suite à mon insistance sur la nécessité d’une formation indispensable à prévoir pour nos nouveaux responsables d’association à l’identique de la formation des présidents de CLAS, Madame VARAGNE s’est engagée à étudier cette demande.

J’ai également sollicité la directrice des ressources humaines afin qu’un courrier soit envoyé aux nouveaux services DREAL et surtout aux DDT.
Le dernier point a été consacré à la présentation du projet piloté par Michel Labrousse sur l’Espace Mémoire.
Tout au long de cette année, j’ai eu de nombreuses réunions avec monsieur MALFILATRE et mesdames VARAGNE et CLASSEN pour la gestion des MAD.
Quel bilan peut-on faire du soutien de notre administration ? Il nous paraît positif malgré un contexte fait de contraintes.
J’ai particulièrement apprécié les échanges constructifs lors de mes déplacements dans les réunions régionales ainsi qu’au séminaire organisé par la région Rhône-Alpes. Afin de rester en contact constant avec les problématiques du terrain, je m’engage à poursuivre ces interventions.

En un an, beaucoup d’actions ont été menées. Vos élus ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans un environnement parfois très difficile, fait d’incertitudes et d’espoir. Je leur laisse le soin de les détailler.
A Ronce-les-Bains, la formidable organisation de l’ ASCEE 17 nous a permis de fêter tous ensemble les 40 ans de notre mouvement et de revoir nos anciens responsables tant fédéraux que départementaux.
Depuis plus de quarante ans, la FNASCEE constituée de 115 ASCEE et 17 régions collabore activement à l’action sociale de notre Ministère en proposant des activités s’appuyant sur les trois piliers : sports, culture, entraide.
Quarante années que la FNASCEE crée l’indispensable lien social entre les agents au-delà de leurs univers professionnel.
La volonté est toujours intacte, quarante ans plus tard, pour continuer cette évolution, en conservant son idéal et sa couleur Passion tout en professionnalisant au fur-et-à mesure de leur arrivée les nouveaux responsables de nos structures.
Nous devons tous regarder l’avenir avec confiance. Nous devons optimiser l’évolution de notre structure, riche d’enjeux et de perspectives, mais comportant des exigences, des risques, et une situation concurrentielle où nous devrons démontrer à nouveau que notre mouvement associatif contribue à la cohésion sociale et sait s’adapter.
Notre rapidité d’intervention est toujours aussi indéniablement incontestée. C’est toujours un argument très fort de notre politique d’entraide sociale destinée à tous les agents.
En conclusion, nous sommes vos élus et cette assemblée générale, moment privilégié, est la vôtre, pour répondre à vos préoccupations. Tout est à votre disposition pour que vous sachiez avec précision ce que nous avons fait depuis un an.
Vos votes ont une très grande importance. Les débats et nos décisions collectives sont le socle de la démocratie de notre organisation, avec un seul et unique souci : le bien-être de nos adhérents.
Je ne finirai pas ce rapport moral sans avoir remercié celles et ceux sans lesquels rien n’a été, n’est, ou ne sera possible :
- les membres du comité directeur fédéral
- les personnels mis à disposition de notre structure
- les responsables des ASCEE organisatrices d’activités et de réunions
- les délégués régionaux et leurs suppléants
- les membres des commissions permanentes et des groupes de travail.

SORTONS ENCORE PLUS UNIS ET FÉDÉRÉS
ET LE SUCCÈS DE CE CONGRES NOUS SERA ASSURÉ

Joëlle GAU
Présidente de la FNASCEE